Pendant 3 jours, les acteurs du livre ont eu un espace d’échanges, de collaboration et d’édification avec les visiteurs venus nombreux pour participer à ce grand rendez-vous littéraire organisé par la Communauté Urbaine de Douala.

Placé cette année sous le thème « Le livre comme facteur de développement et outil d’épanouissement » le Salon du livre de Douala a atteint l’objectif de cette année à travers les expositions, des ateliers d’échanges sur la littérature négro-africaine, des conférences débats, quizz littéraire…pour permettre aux passionnés de la littérature d’en savoir plus sur les productions littéraires.

Le curateur du Salido et Président fondateur de la Fondation Africavenir international le Prince Kum’a Ndumbe 3, a marqué son satisfaicit par ces mots à de reconnaissance : « Merci à Monsieur le Maire de la Ville, Dr Roger Mbassa Ndinè pour les enveloppes qu’il a offert aux jeunes gagnants de cette édition, il est la voie qu’il faut suivre car il faut arrêter de donner des prix aux gens sans enveloppe. Je voudrais également remercier la Communauté Urbaine de Douala pour cette organisation de la 2ème édition du Salido et je souhaiterai par ailleurs que cet événement soit une vitrine pour la ville de Douala » a-t-il déclaré.

Le professeur Kum’a Ndoumbe 3, prince de naissance n’a manqué au cours de son allocution d’interpellé l’État en ce qui concerne la liberté d’écrire, car pour lui il est important de laisser le créateur de l’œuvre de l’esprit exprimer sa pensée qu’elle soit critique ou non. Il soutient à ce sujet que : « Il faut décoloniser l’école au Cameroun, et nous allons y arriver et allons travailler pour cela. J’invite les collègues éditeurs a ne plus seulement éditer les livres en français ou en anglais, ils faudrait penser également à écrire les livres en langue locale » a-t-il ajouté.

Pour Henri Gautier Ejenguele, Sous-directeur des Arts, de la Culture, du Tourisme et des loisirs à la Communauté Urbaine de Douala, cette ultime édition du Salido a non seulement atteint ses objectifs, mais elle est malgré les difficultés rencontrées, un succès. La preuve de cette réussite ? le nombre de visiteurs qui a de loin été dépassé le demi millier de personnes alors que le Comité d’organisation n’en attendait juste que 300 maximum sur la durée du salon. Il a d’ailleurs tout en se voulant rassurant quant à l’avenir du Salido, remercié les participants dont la présence et l’implication a largement contribué au succès de cette édition dont les lampions se sont éteints ce hier soir sous des sonorités locales dont les notes sont diffusées par la belle et langoureuse voix de Gaëlle Wondje pour un clap de fin parfait.

Précisons qu’à travers cette 2ème édition du Salido, la Communauté Urbaine de Douala entend promouvoir encore plus la littérature auprès du public camerounais et se positionne désormais définitivement comme le hub par excellence de la culture du 237.

Yolande T